La vie autrefois : le cimetière
Comme partout ailleurs jusqu’aux premières décennies du XXè siècle, les inhumations avaient lieu à l’intérieur de l’Eglise. La crypte en forme de croix est située en sous-sol au beau milieu de l’Eglise. Elle contient une grande quantité d’ossements humains. Elle a été mise à découvert lors de la réfection du plancher vers 1962. A cette occasion, beaucoup de personnes ont pu, comme moi-même, l’observer. Sur le côté sud de la fosse, on a pu observer une entrée obturée par une énorme dalle. Il semble probable que cette fosse existait déjà à l’époque de l’église primitive, plus petite et orientée vers l’est, fosse à laquelle on accédait alors par l’extérieur, sur son flanc sud.
L’existence de cette sépulture, qui date sans aucun doute, au moins de l’existence de l’église en son état actuel (1647), enlève toute crédibilité à la tradition, colportée surtout à Valdeblore, selon laquelle les corps étaient transportés à Saint-Dalmas pour y être inhumés. Peut-être que quelques cas exceptionnels avaient donné naissance à cette tradition.
Par la suite, on a établi un cimetière extérieur, à l’extrémité du village en aval, entouré de murs. La dimension relativement modeste du cimetière s’explique par une pratique des inhumations selon une méthode « cyclique ». Voici comment cela se passait : les sépultures étaient disposées de manière circulaire uniquement le long des quatre murs du cimetière. On commençait à ensevelir en partant d’un côté et l’on suivait le sens des aiguilles d’une montre, à droite évidemment. Lorsque le tour du cimetière avait été fait, on reprenait dans l’autre sens, couvrant ainsi les morts précédents. Il faut dire que, compte tenu de la population modeste du village et malgré une plus grande mortalité à cette époque, un nombre d’années important avait pu s’écouler entre deux sépultures successives. Il existait un responsable des inhumations qui avait pour mission de retenir l’emplacement et la date des sépultures pour régir correctement cette rotation.
A ce propos, on peut encore remarquer, dans le cimetière, la présence de couronnes mortuaires en fer accrochées aux murs et datant des dernières années avant et pendant la guerre et la destruction du village. Il n’y a plus eu d’inhumation au cimetière depuis lors. On peut encore observer la présence d’un monument funéraire portant les noms de soldats de l’Armée italienne tombés au champ d’honneur durant les hostilités de la guerre de 1939-1945, sur les hauteurs du vallon de Mollières, où l’on peut encore parfaitement observer les lignes de défense avec leurs fortins. Les corps des soldats ont été rapatriés auprès de leurs familles mais l’Etat italien a fait en sorte qu’un monument leur soit consacré dans le cimetière.
L’existence de cette sépulture, qui date sans aucun doute, au moins de l’existence de l’église en son état actuel (1647), enlève toute crédibilité à la tradition, colportée surtout à Valdeblore, selon laquelle les corps étaient transportés à Saint-Dalmas pour y être inhumés. Peut-être que quelques cas exceptionnels avaient donné naissance à cette tradition.
Par la suite, on a établi un cimetière extérieur, à l’extrémité du village en aval, entouré de murs. La dimension relativement modeste du cimetière s’explique par une pratique des inhumations selon une méthode « cyclique ». Voici comment cela se passait : les sépultures étaient disposées de manière circulaire uniquement le long des quatre murs du cimetière. On commençait à ensevelir en partant d’un côté et l’on suivait le sens des aiguilles d’une montre, à droite évidemment. Lorsque le tour du cimetière avait été fait, on reprenait dans l’autre sens, couvrant ainsi les morts précédents. Il faut dire que, compte tenu de la population modeste du village et malgré une plus grande mortalité à cette époque, un nombre d’années important avait pu s’écouler entre deux sépultures successives. Il existait un responsable des inhumations qui avait pour mission de retenir l’emplacement et la date des sépultures pour régir correctement cette rotation.
A ce propos, on peut encore remarquer, dans le cimetière, la présence de couronnes mortuaires en fer accrochées aux murs et datant des dernières années avant et pendant la guerre et la destruction du village. Il n’y a plus eu d’inhumation au cimetière depuis lors. On peut encore observer la présence d’un monument funéraire portant les noms de soldats de l’Armée italienne tombés au champ d’honneur durant les hostilités de la guerre de 1939-1945, sur les hauteurs du vallon de Mollières, où l’on peut encore parfaitement observer les lignes de défense avec leurs fortins. Les corps des soldats ont été rapatriés auprès de leurs familles mais l’Etat italien a fait en sorte qu’un monument leur soit consacré dans le cimetière.